La carte du « moi, ou le chaos » va-t-elle échapper à Emmanuel Macron ?
POLITISCOPE. Emmanuel Macron n'a plus beaucoup de temps devant lui : au vu de la colère présente dans les cortèges de jeudi, la question de la légitimité de l'exécutif pourrait se poser plus rapidement que prévu. Si les syndicats tentent de contenir les revendications à la question des retraites, la foule descendue dans les rues est bien décidée à viser l'Élysée. Trois options sont étudiées : un simple remaniement, un changement de Premier ministre, ou une dissolution.
Publié le 25-03-2023 par Marc Endeweld
L'épisode se déroule avant la crise du Covid. En fin d'année 2018, de nombreuses « personnalités » des médias, de la politique, se retrouvent à Marrakech au Maroc pour passer les fêtes loin des Gilets jaunes qui continuent de se mobiliser un peu partout en France. Il y a notamment Nicolas Sarkozy, BHL ou le publicitaire Jacques Séguéla. Ce dernier, pourtant soutien affiché d'Emmanuel Macron et « ami » de Brigitte Macron, lors d'un cocktail imagine déjà le retour de son ami Sarkozy au pouvoir : « On a déjà le slogan : si c'est le chaos, c'est Sarko ! »
Depuis, ce « scénario » imaginés par les derniers amis de Nicolas Sarkozy n'a jamais pu se concrétiser. La justice a notamment rattrapé l'ancien président dans le cadre de l'affaire Bygmalion. Et pourtant, ce jeu du « c'est moi, ou le chaos » a connu une nouvelle vigueur dans les couloirs du pouvoir ces dernières semaines. À l'Elysée, le chef de l'État, malgré les nombreux appels des syndicats, est resté droit dans ses bottes. À l'image de son intervention télévisuelle cette semaine, il n'était pas question pour lui de fléchir face aux mobilisations.
Face aux très nombreux Français opposés au projet du gouvernement sur les retraites, le président Macron était donc bien décidé à jouer le « parti de l'ordre » contre ce qu'il présente désormais comme les « factieux ». Une rhétorique empruntée à un certain général De Gaulle, notamment lors des « événements » de mai 1968. Clin d'oeil de l'histoire, à l'époque du général, la mobilisa
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître