La banque mondiale s’attend à «une période prolongée de croissance faible et d’inflation élevée»
Conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie et des dégâts causés par la pandémie de Covid-19, l’institution de Washington dresse des perspectives économiques sombres. Dans un rapport publié mardi, les économistes de la Banque mondiale révisent à la baisse leur prévision de croissance mondiale pour 2022 et alertent sur la récession qui menace de nombreux pays.
Publié le 08-06-2022 par latribune.fr
Les perspectives économiques mondiales sont sombres. La Banque mondiale a annoncé mardi avoir réduit sa prévision de croissance mondiale pour cette année de 1,2 point de pourcentage, à 2,9%. Le déclenchement du conflit en Ukraine a amplifié le ralentissement de l'économie mondiale, qui entre désormais dans ce qui pourrait être «une période prolongée de croissance faible et d'inflation élevée», explique l'institution internationale dans la nouvelle édition de ses Perspectives économiques mondiales. Pour 2023 et 2024, les économistes de la Banque mondiale tablent sur une croissance mondiale sans grand changement par rapport à celle de cette année et sur une inflation certes plus faible mais encore supérieure aux objectifs dans de nombreux pays.
Les causes de cette faible croissance de l'activité économique sont multiples. Cette dernière souffre à la fois de la guerre, des récents confinements en Chine, des tensions dans les chaînes d'approvisionnement et du risque de « stagflation », une situation combinant croissance faible et inflation forte que le monde n'a plus connue depuis les années 1970, selon le président de la Banque mondiale, David Malpass.
Lire la suite« Le risque de stagflation est aujourd'hui considérable », a-t-il écrit dans l'introduction du rapport. « Une croissance contenue va probablement perdurer jusqu'à la fin de la décennie en raison de la faiblesse des investissements dans
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