La banque mondiale redoute une « stagflation généralisée qui réveillerait de bien mauvais souvenirs »
Sous l'effet des politiques monétaires de remonter les taux d'intérêt pour juguler l'inflation, l'institution financière internationale redoute désormais une « stagflation généralisée » de l'économie mondiale. Tout en soutenant cette stratégie monétaire, la Banque mondiale revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour l'ensemble des pays.
Publié le 16-09-2022 par latribune.fr
Le ton a changé en trois mois. La Banque mondiale, qui prévoyait encore début juin une croissance mondiale pour 2023 et 2024, certes en-dessous de 3%, mais bien là, a revu avec pessimisme ses perspectives économiques mondiales pour l'an prochain. L'évolution de l'environnement géopolitique et la persistance de l'inflation, qui n'est plus seulement provoquée par les prix de l'énergie et de l'alimentation, a d'ores et déjà un impact profond sur l'économie, estime l'institution financière internationale qui accorde des prêts aux pays en développement pour des projets d'investissement.
« Nous avons globalement revu à la baisse les prévisions de croissance de l'ensemble des pays, à l'exception des pays exportateurs de matières premières. Et nous avons baissé d'un tiers nos prévisions pour l'économie mondiale », a détaillé le chef économiste de l'organisation, Indermit Gill, lors d'une conférence de presse jeudi.
En cause : la lutte contre l'inflation menée par les banques centrales aux Etats-Unis et en Europe, qui relèvent désormais régulièrement les taux d'intérêt. La Banque mondiale estime que cette hausse simultanée des taux d'intérêt renforce le risque d'une récession mondiale en 2023.
« La croissance mondiale ralentit fortement et va encore ralentir à mesure que plus de pays entreront en récession. Mon inquiétude est de voir cette tendance persister avec des conséquence
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