Iran-Israël : les cours du pétrole baissent malgré le risque d'escalade
Alors que le cours du baril de Brent avait atteint 92,18 dollars la semaine dernière à la suite de craintes d'une montée des tensions entre Israël et l'Iran, ce dernier est repassé sous les 90 dollars ce lundi, au lendemain des attaques de Téhéran. Nombre d'analystes anticipent, en effet, un apaisement des tensions au Moyen-Orient, même si l'incertitude demeure.
Publié le 16-04-2024 par Marine Godelier, avec Maxime Heuze
Article publié le 15 avril à 13h58 et mis à jour à 18h40
Après l'attaque de Téhéran vendredi, qui a tiré plusieurs centaines de drones et missiles contre Israël, les marchés de l'énergie devraient, a priori, s'affoler. Et pour cause, la perspective d'un conflit plus large au Moyen-Orient a tendance à doper les cours des hydrocarbures, puisque la région concentre presque la moitié des réserves prouvées de pétrole. D'autant que l'Iran contrôle le détroit d'Ormuz, un passage maritime critique où transitent environ 20 à 30% des stocks mondiaux d'or noir ainsi que d'importantes quantités de gaz naturel liquéfié provenant du Qatar.
Et pourtant, c'est l'inverse qui semble se produire : vers 17h à Paris ce lundi, le prix du baril de Brent de mer du Nord pour livraison en juin perdait près de 0,5% à 89,29 dollars (84 euros) après avoir même reculé de 1%, dans la matinée. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, baissait lui de près de 0,6%, jusqu'à atteindre 84,06 dollars au plus bas. Le gaz, lui, restait stable, avec un mégawattheure à 30,9 euros sur la bourse d'échange de référence en Europe TTF, contre 30,7 euros vendredi.
En effet, le marché n'anticipe pas d'escalade du conflit, s'accordent à dire les spécialistes du sujet. Le mois dernier, la tendance semblait opposée : en quelques jours, les prix du pétrole avaient augmenté de 10% à mesure que les tensions s'intensifiaient, jusqu'à un pic de 92,18 dollars le baril la semaine der
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