« Il faut assumer de nommer un Premier ministre de droite » (Jean-François Copé, maire LR de Meaux)

COPE

L’élu défend les candidatures de Sébastien Lecornu et de Bruno Le Maire.

Publié le 07-01-2024 par Jules Pecnard

LA TRIBUNE DIMANCHE - Est-ce qu'un remaniement peut relancer ce second quinquennat d'Emmanuel Macron, qui paraît enlisé ?

JEAN-FRANÇOIS COPÉ - Malheureusement non. De manière générale, les enjeux derrière ce remaniement sont bien moindres qu'ils n'étaient autrefois. Pour une raison simple : les ministres de l'ère Macron, à quelques exceptions près, sont totalement inconnus des Français. Ce ne sont pas des professionnels qui ont derrière eux un parcours local ou national solide, avec une vraie notoriété personnelle. C'est une très grande différence par rapport aux situations que j'ai pu connaître sous Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy.

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Cette indifférence, vous l'associez à Emmanuel Macron lui-même ?

Bien sûr. Il a toujours publiquement assumé d'avoir, pour reprendre son terme, des « amateurs » à ses côtés. L'avantage, c'est qu'ils ne lui font pas d'ombre. L'inconvénient, c'est qu'ils ne laissent pas de marques. Depuis le départ d'Édouard Philippe, le président de la République a fait la même chose avec ses Premiers ministres. Ces nominations ne sont donc plus des faits politiques majeurs pour les Français.

Y a-t-il à vos yeux, au vu de la situation politique, un profil idéal de Premier ministre ?

La vraie question est : un nouveau Premier ministre pour quelle ligne politique ? Or, l'attente majoritaire des Français, c'est un retour aux fondamentaux du régalien : l'ordre dans les comptes et l'ordre dans la rue. C'est plutôt

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