Gazole non routier (GNR) : le BTP fait pression sur Bercy pour être logé à la même enseigne que les agriculteurs
En déplacement dans une exploitation en Haute-Garonne le 26 février, le Premier ministre a fait volte-face sur la fiscalité du gazole non routier pour calmer la colère des agriculteurs. Une décision qui a pris de court les professionnels du BTP. D'autant que les acteurs économiques témoignent du manque d'alternatives à ce carburant fossile. Explications.
Publié le 03-02-2024 par César Armand
C'est un acronyme que le commun des mortels ignorait jusqu'à la crise agricole : GNR pour gazole non routier. Ce carburant de couleur rouge sert à alimenter les moteurs des tracteurs, mais aussi les engins de chantier dans le bâtiment et les travaux publics. Moins polluant que le fioul, il a été introduit en France en janvier 2011 et est devenu obligatoire pour tous les engins industriels en novembre de la même année.
Jusqu'à peu, le coût du GNR, 40% moins cher que le gazole traditionnel, faisait l'objet d'une ristourne pour les entreprises agricoles et de BTP, gros consommateurs quotidiens de ce carburant. Sauf que selon Bercy, ce soutien au gazole non routier agricole représentait 1,3 milliard d'euros par an, celui au GNR non-agricole 1,1 milliard.
Lire aussiÉcologie : le gouvernement fait marche arrière pour calmer les agriculteurs
C'était avant que Bruno Le Maire revoit et corrige la situation en septembre 2023. En pleine préparation du budget 2024, le ministre de l'Economie annonce alors la suppression de la niche fiscale « tout simplement pour faire basculer notre fiscalité d'une fiscalité brune - c'est une fiscalité qui incite à consommer des énergies fossiles, donc c'est mauvais pour le climat - à une fiscalité qui valorise les investissements verts ».
Et le patron de Bercy de faire savoir que la fin de la défiscalisation s'appliquerait progressivement à partir du 1er janvier 2024 et jusqu'à 2030 pour le bâtiment et les travaux publics, voire au-delà pour les agricul
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître