Fret maritime : les tensions en mer Rouge désorganisent le port du Havre
Les prochains jours risquent d'être compliqués sur les terminaux du port du Havre où arrivent les navires en provenance d'Asie. En cause, les tensions en mer Rouge qui déboussolent le transport maritime et chahutent l'organisation au cordeau des opérateurs de manutention portuaire.
Publié le 17-01-2024 par Nathalie Jourdan
Nouvelle illustration du fameux effet « papillon ». Les attaques des rebelles houthis dans le détroit qui relie la Méditerranée à la mer Rouge via le canal de Suez ne font pas que renchérir les prix du transport maritime. Elles chamboulent aussi l'organisation métronomique des terminaux portuaires où sont chargées et déchargées les « boîtes » embarquées sur les navires. Les premiers effets commencent à se faire sentir sur les quais du Havre où les opérateurs de manutention s'attendent à vivre une quinzaine, sinon noire, au moins compliquée. En cause, la désorganisation des lignes maritimes que provoquent les tensions au large du Yémen.
Pour rappel, en 2022, le port du Havre, premier port français pour le trafic conteneurisé et le huitième au niveau européen, a vu transiter 3 millions de conteneurs.
En raison de ces turbulences, les géants du transport maritime mondial modifient, en effet, beaucoup la feuille de route de leurs navires ces derniers temps - et au passage leur heure d'arrivée dans les ports. Par exemple, le français CMA CGM (propriétaire de La Tribune), qui avait délaissé la mer Rouge, a confirmé fin décembre y avoir fait de nouveau circuler « certains navires ». Dans un message à ses clients, il a également annoncé son intention « d'augmenter de façon progressive le transit » de ses bâtiments par le canal de Suez. De leur côté, le Chinois Cosco et le Danois Maersk ont choisi de dérouter, jusqu'à nouvel ordre, l'ensemble de leur flotte par le Cap de Bonne Espéra
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