Faut-il passer à la semaine de 4 jours ? Cela ne doit pas être « une solution uniforme », répond un expert de l'OCDE
Si certains gouvernements, notamment en Europe, ont lancé des expérimentations sur la semaine de quatre jours, en France, les tests sont menés par les entreprises elles-mêmes. Seulement 5% d'entre elles l'ont d'ailleurs adoptée. Selon Andrea Garnero, spécialiste du marché du travail à l'OCDE, plutôt que d'en faire la norme, il faut « procéder au cas par cas en respectant les spécificités des secteurs et des entreprises ».
Publié le 25-10-2022 par latribune.fr
La semaine de quatre jours est déjà en place dans certaines entreprises françaises. Et ça ne date pas forcément d'hier. Yprema, spécialisée dans la transformation des matériaux de déconstruction, figure parmi des pionnières puisqu'elle applique ce mode d'organisation depuis... 1999.
Plus récemment, d'autres ont également fait ce pari : le groupe informatique LDLC, qui compte un millier de salariés, la plateforme dédiée à l'univers du travail Welcome to the Jungle ou encore le fournisseur d'électricité Elmy.
Pour autant, les exemples sont plus rares que fréquents. D'après une étude du spécialiste en ressources humaines ADP parue en juillet, tous secteurs confondus, la semaine de quatre jours n'a été adoptée que par 5% des entreprises.
Procéder au cas par cas
Il ressort de l'étude ADP que « 64% des salariés français, tous secteurs confondus, souhaiteraient bénéficier d'une plus grande flexibilité dans l'organisation de leurs horaires de travail, avec la possibilité de les concentrer sur une semaine de quatre jours ».
Pour Benoit Serre, vice-président de l'association des directeurs des ressources humaines (ANDRH), « les salariés demandent plutôt plus de souplesse dans leur organisation. Quatre ou cinq jours, c'est un faux débat ».
De son côté, Andrea Garnero, spécialiste du marché du travail à l'OCDE, rappelle : « La réflexion sur le temps de travail est opportune, mais ça
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