Face à la pression des ONG, Axa prêt à ne plus assurer de nouveaux projets gaziers
Après le pétrole, l'assureur français s'engage à ne plus assurer de nouveaux champs gaziers à partir de 2025, en dehors d'exceptions concernant des entreprises avec un plan de transition. Une mesure qui a pour but de verdir le bilan et l'image de marque de l'assureur et qui vient après de nombreuses critiques des Organisations non gouvernementales.
Publié le 29-07-2023 par latribune.fr
L'assurance se met au vert. Ou plutôt, elle essaye de se désengager progressivement du gris. C'est dans cette optique en tout cas que l'assureur français Axa a annoncé qu'il n'assurera plus, à quelques exceptions près, les nouveaux champs gaziers à partir de 2025, peut-on lire dans un document publié début juillet et repéré puis relayé ce vendredi par l'ONG Reclaim Finance.
Sollicité par l'AFP, le groupe a confirmé l'existence de cette modification, indiquant ne pas avoir souhaité communiquer dessus à l'époque. Cette nouvelle politique renforce également « les critères concernant le charbon ainsi que l'extraction d'énergies fossiles non conventionnelles », notamment sur des seuils d'exclusion, a ajouté l'entreprise. « Axa devient le dixième assureur à prendre un engagement en ce sens, mais va tout de même moins loin que certains de ses pairs », a jugé dans un communiqué Reclaim Finance. Sur le pétrole, le groupe avait promis en 2021 de ne plus assurer de nouveaux champs, sauf exceptions là aussi. Cette mesure prendra effet à partir du 1er janvier
Forte pression des ONG
Axa comme de nombreux acteurs de la finance et l'assurance veut montrer patte blanche sur son verdissement depuis plusieurs années pour améliorer leur image mais aussi et surtout pour calmer la colère des associations écologistes.
En février 2022, une quinzaine d'organisations non-gouvernementales (ONG) réunies sous la bannière « Insure our Future » avaient publié un rapport sur l'expansion pétro-gazière en Am
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