Face à la domination américaine et la déferlante de l'IA, le gouvernement veut pousser le cloud français

Un data-center ovhcloud a strasbourg

La vague de l'IA générative remet le sujet du cloud au centre de la table. La secrétaire d'État au Numérique, Marina Ferrari, a annoncé ce vendredi à Strasbourg un appel à projets pour renforcer les acteurs français du cloud.

Publié le 23-03-2024 par Marine Protais

Mettre le cloud français à l'heure de l'IA générative. Voilà en substance la volonté du gouvernement. À l'occasion des rencontres du numérique à Strasbourg ce vendredi, la secrétaire d'État au Numérique a présenté un appel à projets pour le renforcement de l'offre de services cloud, afin de surmonter l'accélération de l'intelligence artificielle.

L'objectif est de créer davantage de liens entre fournisseurs cloud (OVH, Scaleway, Outscale, Orange) et développeurs de logiciels d'IA, « et de fédérer plus largement l'ensemble des acteurs privés du cloud avec la recherche et les centres de calcul public », a précisé le cabinet de Marina Ferrari, lors d'une conférence de presse organisée en amont de l'événement. Cet appel à projets financera des dépenses de R&D.

Le montant des aides n'est pas encore communiqué, car il dépendra du type de projets proposés, précise le cabinet. Mais les investissements font partie de l'enveloppe de 600 millions d'euros consacrés par l'État à l'écosystème.

Les pépites de l'IA françaises dépendent du cloud américain

La vague de l'IA générative, qui s'est accélérée fin 2022 avec le lancement de ChatGPT, a en effet redonné une nouvelle importance au sujet du cloud. Ces grands modèles de langage nécessitent une puissance de calcul colossale et beaucoup de données (disponibles donc dans le cloud). Et si les entreprises françaises, comme Mistral ou Photoroom, parviennent à se positionner sur le secteur, souvent, elles dépendent de fournisseurs cloud américai

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