En cas de suppression du télétravail dans leur entreprise, la moitié des cadres seraient prêts à démissionner
Revenir en arrière sur le télétravail ? Pas question pour les cadres, pointe la dernière étude de l'Association pour l'emploi des cadres. Malgré certaines limites reconnues à cette pratique, les avantages seraient plus nombreux que les inconvénients.
Publié le 12-03-2024 par latribune.fr
Depuis la crise sanitaire, pas question de revenir en arrière sur le télétravail, du moins pour les cadres. C'est ce que montre une étude de l'Association pour l'emploi des cadres publiée ce mardi, qui pointe que près d'un cadre sur deux (45%) démissionnerait si l'accès au télétravail leur était supprimé. Le télétravail régulier est « désormais bien installé dans l'organisation du travail des cadres », affirment les auteurs de l'étude.
L'enquête de l'Apec rapporte qu'aucun « retour en arrière n'est envisageable pour les cadres » et souligne même que 69% seraient mécontents en cas de réduction de celui-ci (82% en cas de suppression).
Dans le détail, l'étude repose sur des enquêtes en ligne réalisées auprès d'un échantillon de 1.000 cadres en novembre 2023 et janvier 2024 et auprès de 2.000 cadres en décembre 2023.
Au moins un jour par semaine
Au niveau de la fréquence, deux tiers des cadres interrogés télétravaillent au moins un jour par semaine, dont un quart plus de deux jours par semaine, preuve de l'essor considérable du télétravail dans cette catégorie professionnelle depuis quelques années et la pandémie de Covid-19. Cette pratique permet à sept cadres sur dix d'organiser leurs tâches en fonction du lieu de travail, favorisant le travail sur site pour les tâches collectives (61%) et optant davantage pour le travail à domicile pour les tâches individuelles (51%).
Par ailleurs, travailler à d
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