Emeutes : la facture s'annonce salée pour les assureurs
Deux semaines après le début des violences qui ont émaillé la France, les assureurs dressent un premier chiffrage des dégradations subies par les entreprises, les collectivités et les particuliers. La facture devrait grimper à 650 millions estime leur fédération professionnelle. Mais le montant pourrait encore s'alourdir dans les prochains jours.
Publié le 11-07-2023 par latribune.fr
Ils avaient évalué, dans un premier temps, le préjudice à 280 millions d'euros. Finalement, les assureurs estiment que ce sera plus du double. Les dégradations, liées aux violences urbaines qui ont suivi la mort de Nahel, cet adolescent tué le 27 juin par un policier, vont coûter 650 millions aux assurances selon leur fédération professionnelle.
« Près de 90% du coût de ces violences urbaines concerne les 3.900 biens des professionnels et des collectivités locales sinistrés », a précisé la présidente de France assureurs Florence Lustman dans un communiqué. Le reste concerne essentiellement des dégâts subis par des particuliers pour leurs véhicules personnels.
Plus de 11.300 déclarations de sinistres liées aux violences ont été décomptées par la fédération. Dans le détail, les sinistres sur les biens professionnels représentent 55% des 650 millions d'euros évoqués, et ceux sur les biens des collectivités locales 35%, précise France Assureurs.
Mais le montant des dégâts pourraient encore s'alourdir car toutes les déclarations ne sont parvenues aux assureurs.
Facture trois fois plus élevée que lors des violences urbaines de 2005
Et même si ces émeutes ont été bien plus courtes dans le temps que les violences urbaines de 2005 (4 jours contre un mois), le chiffrage des dégradations est déjà trois fois plus élevé qu'à l'époque.
« La nature des sinistres liés aux violences de ces derniers jours e
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