Economies d'énergie : le changement d'heure se justifie de moins en moins
A trois heures du matin dans la nuit de samedi à dimanche, il sera deux heures. Les lève-tôt profiteront d'un peu plus de lumière au petit matin mais la nuit tombera plus tôt en fin de journée. Initialement, les économies portaient sur l'éclairage, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas en raison des lampes à basse consommation.
Publié le 30-10-2022 par latribune.fr
La France va passer dimanche à l'heure d'hiver. Ce changement, réintroduit par un décret en septembre 1975 et qui se voulait provisoire, avait pour but de limiter la consommation d'énergie en plein choc pétrolier. Il s'agissait d'économiser l'électricité produite à l'époque principalement par le fioul, grâce à une heure d'ensoleillement naturel de plus le soir. « Je rappelle que ça a été fait pour économiser de l'énergie, et tout ce qui économise de l'énergie est bon », a fait valoir le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, dimanche dernier sur LCI, estimant qu'il est important de maintenir « ce petit effort ». Mais près de cinquante ans plus tard, en pleine crise énergétique, alors que les appels à la sobriété énergétique se multiplient, ce changement d'heure est-il vraiment utile ?
Effet minime
Dans les faits, le changement d'heure ne produit qu'un effet minime sur la consommation d'énergie. En 2009, selon l'Agence de la transition écologique (Ademe), le passage de l'heure d'hiver à l'heure d'été avait induit des gains en matière d'éclairage de l'ordre de 440 GWh, soit 0,07% de la consommation d'électricité totale. L'éclairage faisant appel à des moyens de production électrique en partie carbonés, ces économies représentaient un gain de l'ordre de 50.000 tonnes de CO2.
Mais depuis, cet effet a eu tendance à s'amoindrir du fait de la performance accrue des systèmes d'éclairage (ampoules basse consommation et LED). En 2018, cette baisse n'était plus que d
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