Dette française : une dégradation de la note de crédit aurait peu d’impact sur le taux des obligations souveraines
Après une série de mauvaises de nouvelles budgétaires pour la France depuis février, les notations de la dette française par les agences reprennent vendredi, avec celles de Moody's et Fitch, avant S&P fin mai. Les investisseurs restant friands de la dette française, une éventuelle dégradation devrait avoir peu d’impact sur le taux des obligations souveraines.
Publié le 26-04-2024 par Eric Benhamou
Pour les marchés, guère de doute, l'agence de notation Moody's devrait a minima abaisser ce vendredi, la perspective de la note souveraine de la France à négative, ou plus probablement, dégrader sa note à Aa2. La dernière fois que l'agence Moody's a changé sa perspective de stable à négative remonte à... février 2020, avant la pandémie. Depuis, il y a eu le « quoiqu'il en coûte » et, plus récemment, un creusement inattendu des déficits publics. Pour autant, ce scénario laisse de marbre les investisseurs.
Certes, une certaine nervosité sur les marchés était palpable fin mars avec la prise de conscience du dérapage budgétaire. Mais les choses se sont rapidement stabilisées. Et l'écart (spread) entre le taux de la France et celui de l'Allemagne, qui sert de référence pour le taux sans risque sur « le dix ans », est revenu autour de 50 points de base.
« L'impact d'une dégradation de la note de la France devrait être marginal sur le spread OAT/Bund allemand, de l'ordre de quelques points de base. Il ne s'agit absolument pas d'un changement de régime pour les OATs, même en cas de rattrapage de la note de Moody's, et peut-être en mai de S&P, sur la note de Fitch, qui reste d'ailleurs une bonne note », estime Adam Kurpiel, responsable de la stratégie Taux à Société Générale CIB.
Indulgence des marchés
« C'est un non-événement du point des marchés », confirme Matthieu Bailly, directeur général délégué d'Octo Asset Management, « même si, d'un point de vue politique, une dégradation est
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