Défense de l'Europe : La France paiera ! Toujours plus ... (1/2)
Nouvelle chronique de la guerre économique en Europe de Nicolas Ravailhe de l'Institut francophone de stratégies européennes, enseignant École de guerre économique et avocat au barreau de Bruxelles (droit européen). Dans le cadre de la Facilité européenne de paix (FEP), il estime stratégique que la France se ré-industrialise sur les plans économiques, sociaux et stratégiques, notamment militaires.
Publié le 15-05-2023 par Nicolas Ravailhe
Lors du dernier Conseil européen de mars, il a été décidé de reporter à juin la décision de financement supplémentaire de la Facilité européenne de paix (FEP). En effet, les cessions d'armement à l'Ukraine vont entraîner des demandes de financements complémentaires, estimées à hauteur de 3,5 milliards d'euros. Aux 250 millions d'euros prévus pour 2024 viendra donc s'ajouter une quote-part des 3,5 milliards d'euros supplémentaires. Considérant que la France assume 18 % des dépenses de la FEP, cette nouvelle tranche aura donc un impact de 630 millions d'euros sur nos dépenses publiques. Outre, le réarmement des principaux États bénéficiaires de la FEP, Pologne en tête, la France assume également des coûts de logistique, de remise à niveau et d'adaptation à une autre armée (la « défrancisation ») de ses matériels donnés à l'Ukraine.
Une lourde facture pour la France
L'ardoise est lourde en terme budgétaire et en pertes d'équipements. Ainsi, la FEP fonctionne par « tranche » de livraisons dédiée aux différents calibres d'obus dont les forces ukrainiennes ont besoin. Le mécanisme est désormais bien rôdé depuis un an : un État participant (24 sur 27 membres de l'UE) livre gratuitement de l'équipement (létal ou non) ou des consommables (rations de combat, munitions, produits de santé, carburant, etc) dont l'Ukraine a exprimé le besoin.
Cet État envoie ensuite la facture à l'administration de la FEP (hébergée par les services du Haut-représentant Borrell) sur la base d'une valorisat
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