Dans un salon automobile de Genève quasiment vide, Renault dévoile de grandes ambitions
Renault est le seul constructeur automobile traditionnel à être présent au Salon de Genève. Le groupe a présenté trois modèles et affiché ses ambitions pour cette année et les suivantes. Pour gagner en rentabilité, il lui faudra réduire les coûts et augmenter la cadence de production.
Publié le 27-02-2024 par Marie Nidiau
Difficile de passer à côté. Au Salon de Genève, les stands de Renault et Dacia prennent la moitié du hall des exposants. Au milieu des Renault 5, présentées fièrement, se dresse une immense tour jaune. À côté, une boutique de produits dérivés de l'iconique voiture attire les curieux désirant acheter un pull ou un circuit électrique. Si les constructeurs traditionnels ont déserté le Salon automobile de Genève, qui fête pourtant ses 100 ans cette année, Renault, de son côté, en a profité pour prendre tout l'espace. À peine a-t-on aperçu les constructeurs chinois MG et BYD, venus discrètement présenter leurs nouveaux modèles hybrides sur le marché européen. Même la curiosité autour de Lucid, le constructeur américain souhaitant remplacer Tesla, n'a pas fait long feu. L'événement était sur le stand du groupe français. Où comment le Salon de Genève s'est transformé en Salon de Renault.
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Une omniprésence qui montre les ambitions du groupe Renault. Pour 2024, le groupe français n'a pas voulu se mouiller lors de l'annonce des résultats et a annoncé une marge opérationnelle supérieure à 7,5% ainsi qu'un free cash-flow supérieur à 2,5 milliards d'euros, des objectifs déjà atteints en 2023. Mais à Genève, Fabrice Cambolive, le directeur de la marque au losange, annonce quant à lui une « accélération dans la performance et la rentabilité », après une hausse du chiffre d'affaires de 13%
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