Crise agricole: semaine cruciale pour le gouvernement, avant le Salon de l'Agriculture
Les syndicats agricoles maintiennent la pression sur l'exécutif avant le Salon international de l'agriculture, qui s'ouvre le 24 février. Ils attendent une concrétisation des promesses du gouvernement, sous peine d'un mauvais accueil du président de la République et des ministres dans les allées de ce rendez-vous médiatique... voire d'un retour des tracteurs dans les rues.
Publié le 20-02-2024 par Giulietta Gamberini
En recevant de nouveau à Matignon les principaux syndicats agricoles le 13 février, dix jours après la levée des blocages des agriculteurs, le Premier ministre a finalement réussi à calmer provisoirement leur colère. Mais « que personne ne pense que parce que les tracteurs sont rentrés, les choses sont réglées », a insisté, lors d'une conférence de presse organisée tout de suite après cette rencontre, le président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) Arnaud Rousseau. Jusqu'au Salon de l'Agriculture, prévu du 24 février au 3 mars, la pression sur le gouvernement sera maintenue, a-t-il promis, avant d'en remettre une couche le 19 février, lorsqu'il a mis en garde sur Europe 1:
« On va arriver dans le temps où on va attendre la décision politique ».
C'est en effet avant ou lors de l'ouverture de cet important rendez-vous annuel, très médiatisé et où les politiques se pressent, que la FNSEA et les Jeunes agriculteurs (JA) exigent une concrétisation des promesses formulées par Gabriel Attal le 1er février, pour un budget de plus de 400 millions d'euros. Sous peine d'un mauvais accueil du président de la République et des ministres dans les allées du salon, voire d'un retour des tracteurs dans les rues : deux scénarios qui inquiètent sérieusement l'exécutif.
Lors de l'inauguration du Salon de l'agriculture le 24 février, Emmanuel Macron devra donc annoncer « ce qu'est sa vision de l'agriculture des prochaines années et ce qu'on fait tout de suit
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