Crise agricole: le gouvernement s'attaque à l'application des lois Egalim dans la restauration collective
Dans l'espoir d'augmenter les approvisionnements durables et de qualité de la restauration publique comme privée, le gouvernement lance mardi une « Conférence des solutions » réunissant tous les acteurs concernés. L'objectif: mieux partager les outils et les bonnes pratiques, pour faire connaître les enjeux et lever les obstacles économiques et logistiques.
Publié le 02-04-2024 par Giulietta Gamberini
L'enjeu a été soulevé à plusieurs reprises dans le cadre du mouvement agricole qui, depuis janvier, agite la France. Alors que selon la première des lois Egalim, adoptée en 2018, la restauration collective publique devrait, depuis le 1er janvier 2022, acheter au moins 50 % de produits durables et de qualité, dont 20 % de produits biologiques, ces objectifs sont encore loin d'être atteints.
Et ce, alors même qu'ils ont été renforcés par la loi Climat et résilience de 2021: ainsi, à partir du 1er janvier 2024, ces contraintes ont été étendues aux restaurants des entreprises privées. En matière de viandes et de poissons, les taux obligatoires de produits durables et de qualité ont par ailleurs été relevés à 60 %, et à 100% pour les restaurants collectifs de l'État.
Un levier de demande essentiel
Au-delà des enjeux de santé publique et de justice sociale, la raison d'être de ces obligations était aussi de soutenir l'agriculture française, dont la « montée en gamme » était prêchée par le président de la République lors de son premier mandat comme modèle de compétitivité à privilégier. La restauration collective, publique comme privée, constitue en effet un levier de demande essentiel afin de soutenir et structurer dans la durée les filières, ne cessent de souligner les agriculteurs. Les seules cantines de l'Etat représentent 400 millions de repas par an.
Lire: Restauration collective : une piste de débouché pour l'agriculture biologique ?
Dans l'espoir de relancer la machine, le
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