Course à l'IA : Google met les bouchées doubles pour rattraper son retard sur OpenAI et Microsoft
Champion de l'intelligence artificielle, Google n'a pas réussi à suivre la vague d'innovations lancée par OpenAI et Microsoft depuis la sortie de ChatGPT fin 2022. Pour rattraper son retard, le géant de la tech a donc décidé de fusionner ses deux laboratoires de recherches en IA, Google Brain et DeepMind, au sein d'une même méga-division. Décryptage.
Publié le 22-04-2023 par François Manens
Pour rattraper l'avance prise par le duo OpenAI/Microsoft dans l'intelligence artificielle, Alphabet a décidé de fusionner ses deux divisions de recherche, DeepMind (basé au Royaume-Unis) et Google Brain (basé en Californie). Le nom de son nouveau navire amiral ? Google DeepMind. Mais sous l'apparence d'une simple restructuration opérationnelle se trouve un changement profond du fonctionnement interne de l'entreprise.
Et pour cause : DeepMind, ancien concurrent d'OpenAI racheté en 2014 par Google pour 400 millions de livres -un peu moins de 500 millions d'euros à l'époque- avait jusqu'ici maintenu une certaine indépendance vis-à-vis de la maison-mère. Cette situation a d'ailleurs créé son lot de tension au cours des années, Google exigeant un meilleur retour sur son investissement. Mais la crise interne déclenchée par le déploiement de ChatGPT et l'offensive de Microsoft sur le marché des moteurs de recherche a poussé le groupe à casser de force la digue entre ses deux divisions d'intelligence artificielle.
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Google bousculé par Microsoft
Si Google n'est pas encore entré dans le détail de la fusion, il a précisé qu'il combinera les deux effectifs de Brain (environ 3,500 employés) et DeepMind (environ 1,200 employés) en une seule équipe, sans licenciement. Demis Hassabis, pointure de l'IA et cofondateur de DeepMind dont il était resté CEO, va prendre la direction de Google DeepMind
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