Commerce : avec l'inflation, les ventes des magasins d'usine s'envolent
Le conseil en immobilier d'entreprise Cushman & Wakefield vient de publier une étude sur le marché des centres outlet en France. Derrière cet anglicisme, se cachent les magasins d'usine, qui proposent des produits de sur-stock à des prix inférieurs à ceux du commerce traditionnel. Preuve de leur bonne santé, le fonds d'investissement en immobilier Mata Capital vient de faire son entrée sur le secteur. Décryptage.
Publié le 17-10-2023 par César Armand
Marques Avenue, Mc Arthur Glen, Advantail... Si vous avez déjà entendu ces noms, c'est sans doute parce que vous avez déjà fréquenté un magasin d'usine, dont la vocation consiste à vendre directement au public la partie de la production non-écoulée. Un format qui s'est peu à peu développé sur le territoire national et qui propose aujourd'hui des produits de sur-stock (anciennes collections, produits de second choix) à des prix inférieurs à ceux du commerce traditionnel de 30% minimum.
« Ces centres ont évolué de façon graduelle depuis leur création et se sont transformés en véritables lieux de vie et de commerce en fédérant les enseignes sur un même site avec une offre garantie de prix réduits », résume Barbara Koreniouguine, présidente France de Cushman & Wakefield, conseil en immobilier d'entreprise, qui vient de publier une étude de marché sur le sujet.
Un trépied prix-marque-expérience
Le magasin d'usine, ou « outlet » en anglais, fonctionne sur un trépied prix-marque-expérience, mais aussi et surtout grâce à la diversité de son offre : du textile, des équipements de sport, de la maison, des confiseries... Le panier moyen est de 130 euros. « C'est ce qui lui confère un fort pouvoir d'attraction auprès d'une clientèle très large, familiale et touristique », relève Barbara Koreniouguine.
Le fait que le prix y soit largement inférieur constitue d'ailleurs « un argument qui fait venir de loin et qui répond à la problématique actuelle de baisse de pouvoir d'achat », poursuit
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