Chute en vue des récoltes de céréales ukrainiennes : les prix risquent de repartir à la hausse
En Ukraine, les surfaces semées ont diminué et la récolte de céréales et d'oléagineux devrait encore baisser en 2023, pour atteindre « 53 millions de tonnes », contre 65 millions en 2022 et 106 millions en 2021. Si le pays ne peut les exporter, les prix pourraient augmenter et entraîner de lourdes difficultés pour les pays en voie de développement. Pour le moment, le mouvement de repli entamé en novembre se poursuit sur le marché des céréales, favorisé par l'abondance de blé russe et le retour des pluies en Amérique.
Publié le 27-01-2023 par latribune.fr
Quatrième exportateur de maïs et en passe de devenir le troisième exportateur de blé avant l'attaque de la Russie, l'Ukraine n'a plus les moyens de récolter autant de céréales. « Nous sommes en guerre. Nous continuons à produire des céréales mais les récoltes vont baisser. Pour les agriculteurs, ce n'est plus rentable de produire des céréales », a déclaré jeudi Nikolay Gorbachov, président de l'Ukrainian Grain association (UGA) lors d'une conférence sur les céréales organisée par Argus Media à Paris.
Il a souligné que les agriculteurs ukrainiens ne retiraient en bout de chaîne que 80 dollars par tonne de maïs, alors que le grain jaune s'échange autour de 300 dollars sur les marchés, essentiellement du fait de la hausse considérable du coût du transport.
Après les 106 millions de tonnes récoltées en 2021, un record historique, et une récolte estimée à environ 65 millions de tonnes pour 2022, il évalue à « 53 millions de tonnes » la production en 2023. La campagne de semis 2022 a été entravée, du fait des combats, du manque de carburant et de la destruction d'une partie des machines agricoles et des infrastructures de stockage. Cela a conduit à la réduction d'environ un quart de la surface cultivée par rapport à l'année précédente, selon l'UGA.
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