Céréales: 5 points clés pour comprendre le chamboulement des marchés
Le risque de famines ne dépend pas aujourd'hui d'une insuffisance des volumes disponibles aujourd'hui, mais d'une multitude d'incertitudes qui pèsent sur leur production future, leurs exportations et in fine les prix. Explications en cinq points.
Publié le 10-06-2022 par Giulietta Gamberini
Parmi les nombreux bouleversements engendrés par la guerre russe en Ukraine, la menace d'une crise alimentaire mondiale émerge chaque jour un peu plus comme l'un des principaux dangers. Alors que l'alimentation est devenue une arme à part entière, La Tribune revient sur les principaux facteurs qui chamboulent des marchés mondiaux de céréales, produit essentiel pour la sécurité alimentaire mondiale.
- L'évolution incertaine de la situation en Ukraine
Le risque de famines dans les pays les plus dépendants des importations de céréales sur lequel l'Onu alerte depuis des mois ne dépend pas d'une insuffisance des volumes disponibles aujourd'hui, explique le président de l'Établissement national des produits de l'agriculture et de la mer (FranceAgriMer) Henri Brichart. Il découle plutôt de l'envolée de leurs cours sur les marchés internationaux depuis le début de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, qui, ensemble, représentent un tiers des échanges de blé mondiaux, et sont aussi d'importants exportateurs de maïs et d'engrais.
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un rapport publié jeudi ("Perspectives de l'alimentation"), affirme d'ailleurs que la hausse des dépenses mondiales d'importations alimentaires prévue en 2022 par rapport à 2021, de 51 milliards de dollars (pour atteindre 1.800 milliards de dollars), est due pour 49 milliards au "seul fait de la progression des prix". Le résultat étant quand même que "bon nombre de pays vulnérabl
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