Bourse : le coup de froid sur les valeurs tech se propage à la French Tech
Après un début d'année exceptionnel, les levées de fonds diminuent au niveau mondial, les valorisations chutent et de nombreux entrepreneurs choisissent de repousser ou de lever moins d'argent dans un contexte macroéconomique difficile. Avec quelques mois de décalage, la French Tech commence à sentir les effets de la fin de l'euphorie aux Etats-Unis autour des valeurs tech.
Publié le 24-05-2022 par Sylvain Rolland
Quatre mois sans nouvelle licorne (Spendesk, fin janvier). Il y a quelques années, ce délai n'aurait rien eu d'anormal. Mais en 2021 et jusqu'à janvier 2022, la French Tech a compté pas moins de 14 startups valorisées au moins un milliard de dollars, soit plus d'une par mois. Depuis, le phénomène que l'on pensait bien lancé connaît un surprenant coup d'arrêt.
"Il y a eu de belles opérations depuis janvier, mais globalement la prudence et l'attentisme sont de mise, explique Franck Sebag, associé chez EY. Certaines startups qui s'apprêtaient à lever 100, 150, 200 millions d'euros ou plus pour obtenir le statut de licorne ont préféré repousser leur opération, ou alors lever moins", indique à La Tribune Franck Sebag, associé chez EY.
Retour sur Terre
Avec quelques mois de retard, la French Tech commence en fait à vivre la désillusion qui frappe la tech américaine depuis le début de l'année. Après une décennie d'euphorie, notamment les deux dernières années où le numérique s'est imposé comme le grand gagnant de la pandémie, le secteur vit un brutal retour sur Terre.
Les investisseurs doutent désormais de la capacité du secteur à maintenir sur la durée son hyper-croissance. Les résultats financiers décevants de Meta (Facebook), Uber, Google, Palantir ou Netflix au premier trimestre, doublés par des projections mitigées pour le deuxième trimestre, dans un contexte macro-économique tendu (remontée durable des taux des banques centrales, inflation galopante, pénurie des semi-conducte
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