« Bordeaux n'est plus une ville attrape-tout sur le plan économique ! » (Pierre Hurmic)
INTERVIEW. « On est en train de changer l'image de Bordeaux : ce n'est plus une ville attrape-tout sur le plan économique ! La période où primait l'accueil des entreprises est derrière nous, il faut réfléchir différemment », affirme Pierre Hurmic. Dans un entretien à La Tribune, l'élu écologiste dresse le bilan de ses trois premières années de maire de Bordeaux et se projette sur la suite. Cultivant son indépendance, il plaide pour une écologie mesurée susceptible de rassembler le plus grand nombre.
Publié le 21-09-2023 par Propos recueillis par Pierre Cheminade et Maxime Giraudeau
LA TRIBUNE - Que retenez-vous du sondage IFOP La Tribune en partenariat avec Public Sénat sur le climat politique bordelais à la moitié de votre mandat ?
PIERRE HURMIC - La mi-mandat c'est la période la plus ingrate, la plus difficile parce qu'on est au milieu du gué : on a un peu changé Bordeaux et les habitudes de nos concitoyens mais la ville est encore beaucoup en chantier. Ces résultats sont donc très encourageants pour notre équipe. Le taux de satisfaction de vivre à Bordeaux atteint 89 %, ce qui nous place devant Paris, Lyon et Marseille.
On vous a vu faire votre rentrée dans les vignes de Bordeaux puis aller défendre le vignoble bordelais à Matignon le 11 septembre dernier. On ne vous attendait pas forcément dans ce rôle...
J'aime bien aller là où on ne m'attend pas ! Ma vision c'est d'amener les gens à l'écologie pas de dire aux écologistes qu'ils ont toujours raison. Je suis le maire d'une ville qui rayonne bien au-delà du territoire municipal et notamment dans le vignoble. Je suis aussi un défenseur du vin et de la transition vers le bio parce que c'est le sens de l'histoire.
Contrairement à vos prédécesseurs, vous n'avez pourtant jamais revendiqué ce rôle de porte-parole de l'économie locale. Avez-vous changé d'approche ?
Je considère que je fais mon job de maire de Bordeaux en représentant ses habitants, et ses entreprises. Sur le plan économique, je porte une parole
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