Boeing 737 MAX : après l'incident d'Alaska Airlines, les trois-quarts des MAX 9 cloués au sol
Le 737 MAX n'en finit plus d'enchaîner les déboires. En à peine plus de six ans de carrière opérationnelle, l'avion de Boeing aura tout connu : problèmes de conception, accidents mortels, défauts de production, retards de certification... Dernière itération en date : la perte d'une porte en plein vol sur un avion d'Alaska Airlines. Résultat, une partie de la flotte de 737 MAX 9 est clouée au sol par les autorités américaines ou par décision des compagnies.
Publié le 08-01-2024 par latribune.fr
Les premières mesures n'ont pas tardé. Dès le lendemain de l'atterrissage en urgence d'un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines, survenu vendredi dernier en raison de la perte d'une porte peu après le décollage, l'Administration fédérale de l'aviation civile américaine (FAA) a décidé d'agir. Elle a ordonné de clouer temporairement au sol une partie des avions opérés par des compagnies américaines ou en service aux Etats-Unis, afin de pouvoir pratiquer des inspections immédiates. En parallèle, la compagnie turque Turkish Airlines a annoncé ce dimanche qu'elle faisait de même pour sa flotte.
Mike Whitaker, administrateur de la FAA, a déclaré dans un communiqué que « la FAA exige des inspections immédiates de certains Boeing 737 MAX 9 avant qu'ils ne puissent reprendre le vol ». Il a ajouté : « La sécurité continuera à guider nos décisions alors que nous assistons le NTSB (Conseil national de la sécurité des transports, agence en charge des enquêtes aux Etats-Unis, NDLR) dans son enquête sur le vol 1282 d'Alaska Airlines ».
Une directive de navigabilité d'urgence (EAD) a été émise en conséquence. Elle concerne l'ensemble des 737 MAX 9 équipés d'une porte au centre de la cabine - celle-là même qui s'est arrachée en vol sur l'avion d'Alaska Airlines. La FAA estime que les inspections prendront 4 à 8 heures par avion.
En attendant, Boeing fait le dos rond. Suite à la décision de la FAA, le constructeur a déclaré : « Nous approuvons et soutenons pleinement la décision de la FAA d'exiger des i
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