Baisse des impôts de production: pourquoi Macron pourrait ne pas tenir sa promesse
Avant son départ en Roumanie, aujourd'hui, Emmanuel Macron reçoit à déjeuner les chefs d'entreprise. Au menu, entre autres, le dossier emblématique de la baisse des impôts de production, dont la France est championne dans l'UE. Les entreprises attendent que le président tienne sa promesse de campagne de baisser -à nouveau- cette fiscalité qui pèse sur la compétitivité des entreprises, mais le président pourrait avoir quelques raisons d'en différer l'exécution. Explications.
Publié le 15-06-2022 par Fanny Guinochet
Le Medef, la CPME ou encore l'U2P sont reçues à l'Élysée pour le déjeuner. Emmanuel Macron veut s'entretenir avec les organisations patronales. Au menu, plusieurs sujets comme la création du conseil national de la refondation promis par le chef de l'État pour plus de concertation, mais aussi le programme économique qu'il souhaite mettre en oeuvre pour poursuivre la baisse du chômage, réduire nos déficits, maintenir le modèle social français...
Un dossier sera notamment sur la table : la baisse des impôts de production, ce prélèvement fiscal auquel toutes entreprises sont soumises en plus de l'impôt sur les sociétés, indépendamment de leurs bénéfices ou de leur rentabilité.
Au cours de la campagne, Emmanuel Macron a promis de s'attaquer par exemple à la CVAE, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises. Et de s'engager à ce qu'elle disparaisse dès 2023, ce qui obligera les collectivités à trouver des sources de financement en remplacement. Chaque année, la CVAE rapporte près de 10 milliards d'euros de produit fiscal.
Une baisse prévue de 7 milliards d'euros des impôts de production
Au total, le gouvernement a prévu de baisser de 7 milliards d'euros ces impôts de production dès l'an prochain... sur les 100 milliards prélevés chaque année, soit quatre fois plus qu'en Allemagne et deux fois plus qu'en Italie. Pour rappel, avec des impôts de production s'élevant à 4% du PIB, la France, selon le cabinet Mazars et l'Institut Montaigne, se classe deuxième dans l'Union européen
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