Automobile : les ventes s'annoncent incertaines en 2024 sur le marché français
Après un bond des ventes de 16 % en 2023, l'année 2024 s'annonce plus morose. La faute à une baisse des commandes dans un contexte inflationniste et de hausse des taux. Mais l'arrivée de nouveaux modèles en 2024, en particulier sur l'électrique, pourrait changer la donne. Explications.
Publié le 10-01-2024 par Marie Nidiau
Si l'année 2023 a été celle du redressement pour l'automobile, avec une hausse de16 % des immatriculations par rapport à l'année précédente, 2024 sera certainement l'année de la contraction. En effet, les prises de commandes ont enregistré l'an passé une baisse de 9 %, laissant présager une chute similaire des immatriculations en 2024. Et ce, du fait de l'impact sur les consommateurs des taux d'intérêt élevés qui limitent les crédits auto, mais aussi de l'augmentation de 7% des prix des véhicules par rapport à 2022, selon les chiffres du cabinet AAA data. À cela, s'ajoute l'attentisme des Français après les multiples revirements du gouvernement sur les Zones à faibles émissions (ZFE)
« L'année 2023 a été l'occasion de vider le portefeuille conséquent des commandes des années précédentes », confirme Nicolas Le Bigot, le directeur des affaires environnementales, techniques et réglementaires à la Plateforme automobile (Pfa). Les constructeurs ont ainsi pu définitivement clôturer les problèmes de logistique survenus après la crise des semi-conducteurs en Chine et la guerre en Ukraine.
Une belle rentrée 2024...
Si les commandes ont diminué l'année dernière, elles ont néanmoins même bondi de 15% en décembre. Et ce, pour deux raisons : le renforcement du malus écologique sur certains véhicules et la réorientation du bonus en faveur des modèles produits en Europe. « Rien que sur les quatre premiers jours de l'année, Tesla a augmenté ses livraisons de 730 % par rapport aux premiers jo
Les dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître