Automobile : l'Etat compte s'immiscer dans les tensions entre constructeurs et fournisseurs
Le contrat entre la filière automobile et l'Etat devrait être signé la semaine prochaine. Certaines fuites révèlent que le gouvernement pourrait s'immiscer dans les discussions entre les constructeurs et les fournisseurs. Récemment, les plasturgistes ont établi un indice d'inflation pour plaider leur cause dans les négociations avec les donneurs d'ordres.
Publié le 01-05-2024 par Marie Nidiau
C'est une petite phrase qui interroge. Dans le contrat de filière quinquennal entre le monde automobile français et l'Etat, qui sera signé le 6 mai prochain et dont le quotidien Les Echos a pu se procurer la version finale, il est indiqué que l'Etat « se portera garant des bonnes relations entre donneurs d'ordre et fournisseurs », via notamment « des rencontres régulières de haut niveau ». Autrement dit, le gouvernement pourrait intervenir dans les négociations entre les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs. La raison de cet interventionnisme ? « La succession des crises que nous avons connues depuis 2020 a généré de multiples tensions au sein de la filière », est-il justifié dans le contrat. Sollicité par La Tribune, le gouvernement reste muet quant à la nature de son intervention dans ces contrats.
Récemment encore, les fournisseurs ont tiré la sonnette d'alarme. C'est le cas du Groupement plasturgie automobile (GPA), qui regroupe les acteurs à l'origine des composants en plastiques et composites des voitures. Il a décidé de publier début avril un indice sur la surinflation des coûts de production depuis 2020.
« La filière se retrouve dans une situation où les marges calculées il y a trois ans, qui étaient relativement stables, ont complètement changé », a justifié le président du GPA Jean-Baptiste Humann. Et pour cause, le principal problème des équipementie
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