Arabie saoudite : le roi du pétrole Aramco baisse ses prix
La compagnie pétrolière royale va baisser de 1,5 à 2 dollars le prix de son baril de brut pour ses clients à partir de février. Elle fait face à la concurrence d'autres producteurs notamment en Asie où se concentre la majorité de ses ventes. Une décision logique mais qui va à l'inverse de la politique de réduction de la production défendue par Riyad au sein de l'Opep+ pour maintenir les prix du baril au-dessus des 80 dollars.
Publié le 10-01-2024 par Robert Jules
C'est l'équation classique d'une entreprise face à la concurrence : réduire ses prix pour conserver ses parts de marché. Dimanche, Aramco, l'entreprise royale d'Arabie saoudite, qui compte parmi les plus grandes compagnies pétrolières du monde, a indiqué à ses clients asiatiques, européens et américains qu'elle allait baisser le prix officiel de ses bruts de 1,5 dollar à 2 dollars par baril à partir de février. Le royaume a exporté en moyenne 6,3 millions de barils par jour (mb/j) en 2023.
La troisième capitalisation mondiale derrière Apple et Microsoft se voit concurrencée auprès des raffineurs par d'autres bruts de la région aux prix plus attractifs. La marge des raffineurs se constitue de la différence entre le prix du brut et le prix du produit raffiné, par exemple du diesel ou de l'essence. C'est surtout en Asie (Chine, Japon, Corée du sud, Inde et Philippines), où Aramco réalise entre 70% et 80% de ses ventes de brut et de produits raffinés, que les parts de marché sont le plus disputé.
Pourvoyeur de recettes pour le budget public
A la différence d'une entreprise privée, Aramco, qui est le principal pourvoyeur de revenus du royaume saoudien pour alimenter son budget public, doit tenir compte d'un cadre politique, fixé à la fois par le gouvernement et par la participation du pays à l'Opep, l'organisation des 13 pays exportateurs, dont il est de facto le leader, qui a passé une alliance avec 10 autres pays (11 depuis le 1er janvier avec l'arrivée du Brésil) dont la Russie
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