Appel d'urgence dans les voitures : l'affaire qui pourrait coûter des milliards d'euros
Alors que sur le Vieux Continent, les opérateurs mobiles prévoient d'éteindre leurs réseaux 2G, jugés coûteux et énergivores, les constructeurs automobiles poussent pour les prolonger. Et pour cause, cette technologie sert au bon fonctionnement d'un système de communication d'urgence, présent dans plusieurs dizaines de millions de voitures, en cas d'accident de la route.
Publié le 27-03-2024 par Marie Nidiau et Pierre Manière
Le torchon brûle, en Europe, entre les opérateurs mobiles et les fabricants d'automobiles. Au cœur de leurs disputes figure le projet des champions des télécoms de fermer progressivement leurs vieux réseaux 2G, jugés obsolètes, coûteux et énergivores. En face, les constructeurs automobiles sont vent debout contre cette initiative. Ces réseaux servent au bon fonctionnement d'un système de communication d'urgence, baptisé « eCall », obligatoire depuis 2018 dans tous les véhicules.
Cette technologie est aujourd'hui installée dans plus de 36 millions de véhicules en Europe, selon la Plateforme automobile (PFA), principal syndicat automobile regroupant les constructeurs français. Il permet, de manière manuelle ou automatique, de joindre le 112 et d'appeler les secours en cas d'accident de la route. Ce système a l'avantage de fonctionner dans tous les pays du Vieux Continent, du moment qu'il existe de la 2G ou de la 3G. Le premier réseau a l'avantage, d'après les constructeurs automobiles, de proposer une meilleure couverture mobile que le second. Or en France, Orange, SFR et Bouygues Telecom ont prévu de fermer la 2G entre 2025 et 2026, et la 3G entre 2028 et 2029. Il en va globalement de même pour la plupart de leurs homologues européens.
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