Airbus menace de reporter son avion à hydrogène si l'écosystème ne s'adapte pas
Airbus n'y arrivera pas seul. Largement engagé sur le développement de l'hydrogène dans l'aéronautique, le constructeur européen a fortement insisté sur la nécessité d'embarquer toutes les parties prenantes pour bâtir un écosystème capable de supporter ce mouvement. Quitte à annoncer qu'Airbus retardera son programme d'avion à hydrogène au-delà de 2035 comme il le prévoit aujourd'hui, si les énergéticiens ou les régulateurs ne sont pas à la hauteur.
Publié le 01-12-2022 par Léo Barnier
Lorsque nous devrons prendre une décision sur le lancement de l'avion à hydrogène chez Airbus en 2027 ou 2028, si nous sommes confrontés à une situation où il n'y a aucune certitude sur le fait qu'il y aura assez d'hydrogène dans les bonnes conditions disponibles pour l'entrée en service en 2035, ce pourrait être une raison de retarder le lancement du programme. Même si les technologies sur l'avion lui-même sont matures », prévient Guillaume Faury à l'occasion du sommet annuel organisé par Airbus. Par ces mots, le président exécutif du constructeur européen a placé la dimension énergétique au coeur du développement de l'utilisation de l'hydrogène dans l'aéronautique et a largement insisté sur la nécessité de construire un écosystème capable de soutenir son utilisation. De quoi mettre la pression sur les énergéticiens et les régulateurs plutôt que sur ses ingénieurs engagés sur l'avion zéro émission (ZEROe).
A l'instar des difficultés actuelles pour les compagnies aériennes d'acquérir des carburants d'aviation durables (SAF) - dont l'intégration présente des défis techniques bien moindres que ceux de l'hydrogène - la question de l'approvisionnement sera déterminante. Là encore Guillaume Faury prévient qu'il y aura « besoin d'hydrogène vert disponible en grande quantité dans la seconde moitié de la prochaine décennie, à la bonne place et au bon prix. C'est quelque chose de très impo
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