Agriculture : les raisons de la colère
Depuis plusieurs semaines, au travers de la France, les agriculteurs dénoncent « un décalage entre les déclarations politiques et les décisions » en matière agricole, autour d'un slogan : « On marche sur la tête ». Normes européennes, fiscalité et renouvellement des générations sont notamment au coeur des critiques des manifestants qui portent aujourd'hui leurs doléances devant Elisabeth Borne.
Publié le 06-12-2023 par Giulietta Gamberini
Après Marc Fesneau, Elisabeth Borne. Le principal syndicat agricole français, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), ainsi que Jeunes Agriculteurs (JA), qui ont rencontré le 30 novembre le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, misent désormais sur un rendez-vous ce 5 décembre, dans la soirée, avec la Première ministre pour faire entendre leurs revendications.
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, et Arnaud Gaillot, président de JA, seront reçus à Matignon au moment où la grogne recommence à se faire entendre dans les campagnes. Depuis plusieurs semaines, partout en France, à l'appel de leurs syndicats, des agriculteurs manifestent en effet leur mécontentement en retournant les panneaux signalétiques indiquant le nom des communes, pour illustrer un « monde à l'envers »:
« On marche sur la tête », est devenu leur slogan.
« Surtransposition » des normes européennes, fiscalité, renouvellement des générations...: nombreuses sont les doléances présentées à Marc Fesneau jeudi dernier et qui seront encore soumises à Elisabeth Borne ce soir, dans un contexte de plus en plus tendu aussi à cause des catastrophes naturelles, de l'inflation, des maladies vétérinaires... Dans une lettre adressée aux parlementaires le 1er décembre, la FNSEA et JA déplorent globalement « un décalage entre les déclarations politiques et les décisions » prises en matière d'agriculture.
Une loi d'orientation agricole maintes fois repoussée
Première raiso
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