Aéronautique : comment la filière se prépare au risque de coupures d'électricité
Frappée de plein fouet par la crise sanitaire, l'industrie aéronautique s'est lancée dans une spectaculaire remontée des cadences. Face au risque de coupures d'électricité en janvier, plusieurs patrons de la filière alertent sur la désorganisation, les retards de production et les surcoûts que peuvent engendrer des délestages dans une période très tendue pour le secteur.
Publié le 14-12-2022 par Florine Galéron
« Évidemment, nous sommes pas au même titre que les hôpitaux, une activité vitale mais une coupure d'énergie pourrait nous pénaliser très fortement », alerte Grégory Mayeur, directeur général du Toulousain Satys Aerospace. Ce sous-traitant aéronautique toulousain est le leader mondial de la peinture d'avions neufs. « Nous sommes sur des activités qui nécessitent beaucoup d'apports d'énergie. Si l'on perd la température lorsqu'il faut appliquer la peinture sur un avion ou à un moment où l'on en a besoin au niveau des bains de traitement de surface, l'impact peut être très fort. Cela pénalise l'activité mais aussi le produit qui nous est confié par le client. Il existe aussi des répercussions pour les salariés puisque sans électricité, pas de ventilation des pièces et c'est un problème pour la continuité de l'activité », assure le dirigeant. Comme d'autres acteurs de la filière aéronautique, l'entreprise a fait part récemment au préfet de ses inquiétudes en cas de délestage.
Anticiper les coupures pour réorganiser la production
Le gouvernement a chargé fin novembre les préfets de présenter des schémas de délestage permettant de réduire la consommation d'électricité en France. dans les zones concernées. Pour l'instant, le scénario du blackout semble peu probable mais des coupures allant jusqu'à deux heures pourraient avoir lieu à partir du mois de janvier aux moments des pics de consommation
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