8.000 hectares de vignes seront arrachés à Bordeaux dès 2024
Abondé par la filière et par l'État, ce plan permettra de subventionner l'arrachage de 8.000 hectares de vignes en Gironde dès le premier trimestre 2024. C'est moins que les 10.000 hectares pré-inscrits en juillet mais ça reste un tournant considérable face à la crise de surproduction que traverse le vignoble bordelais. Il reste du budget disponible pour une deuxième campagne l'an prochain.
Publié le 23-12-2023 par Pierre Cheminade
Élaboré depuis le printemps dernier, le guichet du plan d'arrachage du vignoble bordelais à hauteur de 6.000 euros l'hectare, a fermé ses portes le 20 décembre. Le bilan définitif de cette première vague s'établit à 8.000 hectares, répartis à parts égales entre les deux enveloppes de renaturation et de diversification. Des demandes déposées par environ un millier d'exploitations viticoles au titre d'un arrachage sanitaire qui vise d'abord à réduire la surproduction du vignoble. Au total, ce sont 1.500 hectares de moins que le budget disponible qui était calibré sur le volume des pré-inscriptions enregistrées au mois de juillet dernier. Une baisse qui peut s'expliquer par les conditions drastiques prévues par le plan d'arrachage et par le montant de la subvention jugé insuffisant par le collectif Viti33.
« Il y a eu une forme de surbooking en juillet, on le savait, et certains viticulteurs ont ajusté leurs demandes après avoir pris connaissance des détails du plan. Est-ce que 6.000 euros par hectare c'est suffisant ? Est-ce que les contreparties sont idéales ? Certainement pas mais elles sont là parce qu'on a réussi à obtenir un plan d'aide et parce qu'il s'agit d'argent public. Il y a un an, il n'y avait rien du tout, c'est ça la réalité ! », réagit Bernard Farges, le vice-président du CIVB (conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux).
Le viticulteur rappelle également que «
Les dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître