2023, année morose pour les fusions et acquisitions
Les craintes sur la récession mondiale ont grippé le marché des fusions-acquisitions en 2023. Après l'embellie spectaculaire post-Covid, rares sont les secteurs qui ont pu poursuivre leur consolidation. Les exceptions se trouvent du côté des filières stratégiques, dans un contexte géopolitique incertain où la défense des intérêts souverains devient centrale.
Publié le 26-12-2023 par latribune.fr
« Il y a une chose que le M&A [le marché des fusions-acquisitions] déteste, c'est l'incertitude », lâche, en guise de résumé de l'année 2023, un banquier d'affaires. Ce constat, beaucoup d'autres professionnels le partagent, accusant « les histoires d'inflation, les taux d'intérêt, les conflits géopolitiques...». Rares sont ceux qui ont eu des opérations à se mettre sous la dent ces douze derniers mois. Une situation antinomique avec la période Covid où l'afflux de liquidités avait dopé les transactions entre les entreprises.
En 2021, les « fusacqs », avaient atteint 5.800 milliards de dollars, en hausse de 64% par rapport à 2020, et un record, selon le rapport annuel du cabinet d'avocats Allen & Overy, s'appuyant sur les données du spécialiste des données financières Refinitiv.
Cette embellie était alors due à deux phénomènes : d'abord « les grandes entreprises technologiques qui procédaient à des acquisitions à un rythme accéléré » pour se développer, tandis que les entreprises traditionnelles « cherchaient à accélérer leur propre transformation numérique », appuie le cabinet. Depuis la remontée des taux d'intérêts est venue calmer l'euphorie dans la tech, tant du côté des acheteurs que des vendeurs. Ces derniers ont parfois du mal à accepter une baisse de prix de leurs actifs, dont la perspective de croissance à moyen et long terme s'est assombrie dans un contexte économique morose.
Montant total en baisse de plus de 20%
Ainsi, pour 2023, le patron de la banque américaine
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