Portes closes et salariés en colère

A Plan-de-Campagne, à Orvault, à Orgeval, à Nîmes, à Rennes, et dans de nombreux autres magasins en France, les clients qui souhaitaient se rendre chez Fly ce week-end ont trouvé les portes closes et les salariés mobilisés. Ailleurs, les magasins étaient ouverts mais les salariés affichaient leur colère et sensibilisaient les clients.

Actuellement, 54 magasins sur les 249 du groupe sont menacés de fermeture. Mais les salariés ne disposent d'aucune information sur l'avenir de leur enseigne, ni sur le leur. Comme le souligne la CFDT, « le démantèlement annoncé de l'entreprise place les 3800 salariés du groupe en position d'être directement concernés et suspendus à la possibilité que l'entreprise puisse trouver des repreneurs. »

Plan social ou reprise ?

Nul ne sait en effet ce qu'il adviendra des salariés du groupe. Des différences de statuts existent dans les trois enseignes, ce qui complique la donne. En effet, de nombreux magasins Atlas et Crozatier sont franchisés, tandis que l'ensemble des magasins Fly est en exploitation directe.

Des perspectives de reprise peuvent exister, si l'on extrapole à partir de la situation suisse : le groupe y avait vendu ses magasins à Conforama. En reprenant Fly, Conforama pourrait devenir l'égal d'Ikea sur le marché français.