Les Peugeot vont réétudier leur participation dans PSA

Les Peugeot vont réétudier leur participation dans PSA

Tous les représentants de la famille Peugeot vont se réunir en juin pour réorganiser leurs participations et aboutir à une position commune.

Publié le 27-04-2015 par Bertrand Dampierre

Un actionnaire parmi d'autres

 

Si le constructeur automobile au lion porte encore leur nom, ils ne sont plus que des actionnaires parmi d'autres au sein du groupe PSA. Le renforcement de la présence de l'Etat dans le capital du groupe, ainsi que l'arrivée du constructeur et partenaire chinois Dongfeng, avec lesquels ils sont à égalité, a fait de la famille des fondateurs un actionnaire de référence, parmi d'autres. Cette nouvelle donne capitalistique n'a d'ailleurs pas été sans conséquence. Thierry Peugeot a été débarqué du conseil de surveillance de PSA, et des tensions se sont révélées entre les différentes composantes de la famille, et notamment entre les deux principales holdings familiales, Etablissements Peugeot Frères (EPF), et FFP. La réunion de juin vise donc à faire taire les divergences, à élaborer une position commune, et surtout à trouver un mode de gouvernance qui défende mieux les intérêts de la famille.

 

 

Se désengager ou se renforcer ?

 

Dans le secteur de l'industrie automobile, nombreux sont en effet les groupes où la famille fondatrice conserve encore un rôle exécutif : les Agnelli chez Fiat, les Toyoda chez Toyota, les Quandt chez BMW ou les Piëch et les Porsche chez Volkswagen. Pour renouer avec une importance perdue, les Peugeot pourraient sans doute s'inspirer du modèle Mulliez.

A condition, bien entendu, qu'ils le souhaitent. Ce qui n'est en rien certain, car certains redoutent justement, dans la famille, que Robert Peugeot, le président de FFP, ne veuille réduire la participation de sa holding dans le capital du constructeur automobile français

Les dernières actualités