Le groupe saoudien Almunajem entre au capital de Doux

doux logo

Le groupe Almunajem, l'un de ses plus anciens clients, va rentrer au capital du volailler Doux. Une entrée décisive, qui sécurise l'avenir d'un groupe qui a bien failli disparaître.

Publié le 21-10-2014 par Aglaé Derouen

Apurer dette et créances

 

Lourdement endetté, le volailler Doux avait été placé en redressement judiciaire en 2012. La crise de la volaille, puis la fin des restitutions européennes en 2013, ces aides destinées à aider les exportateurs de volaille à compenser l'écart du coût de production avec leurs concurrents brésiliens, avaient encore aggravé la situation.
L'homme d'affaire Didier Calmels avait heureusement repris le volailler finistérien et l'avait partiellement renfloué. Peu à peu, Doux avait retrouvé le chemin de la croissance et son rang de premier producteur et exportateur européen de volaille. Mais la situation de Doux pouvait à tout moment basculer si l'on ne poursuivait pas la politique de réduction de la dette du groupe, et si on n'apurait pas certaines créances.

 

 

Un avenir plus serein

 

L'entrée au capital de Doux du groupe saoudien Almunajem permet justement d'annuler une créance facilement, et utilement. En effet, Almunajem, principal client de Doux depuis 40 ans sur le marché du Moyen-Orient, était aussi son premier créancier : le groupe lui devait 10 millions d'euros. Cette créance a été transformée en parts de Doux et elle donc annulée par l'entrée au capital d'Almunajem à hauteur de 25%. Le groupe saoudien disposera de deux sièges au conseil de surveillance, dont un de censeur. Les 75% restants seront toujours la propriété de Didier Calmels.

À l'heure où la volaille traverse encore une crise qui fragilise ses concurrents, Doux peut enfin entrevoir l'avenir avec plus de confiance et de sérénité.

Les dernières actualités