La SEITA crée une cigarette électronique

La SEITA crée une cigarette électronique

La SEITA va commercialiser sa propre marque de cigarette électronique, nommée JAI. Un produit qui reprend tous les codes traditionnels du tabac.

Publié le 05-02-2015 par Laurent Baquista

Un nouveau défi pour la SEITA

 

Depuis son rachat par Imperial Tobacco et les divers plans sociaux qu'elle a connu, la vieille dame créatrice des Gauloises et des Gitanes cherche à se repositionner autant qu'à redevenir rentable, sur le marché français notamment. Un défi colossal à relever dans un pays où la législation et les hausses de prix répétées ont considérablement réduit le nombre de fumeurs ces dernières décennies. D'autant plus colossal que les cigarettes électroniques et autres vapoteuses ont aussi, depuis leur apparition et leur essor, détourné de nombreux fumeurs des paquets.

 

 

Un marché délaissé par les cigarettiers

 

Peu d'acteurs du monde des cigarettiers traditionnels ont franchi le pas de la cigarette électronique. Altria (nouveau nom de Philip Morris) avait racheté le fabriquant de vapoteuses Green Smoke. Japan Tobacco International avait, quant à lui, lancé sa propre vapoteuse, Ploom, et ses capsules de Camel ou de Winston, sur le modèle de Nespresso. La SEITA va donc se trouver parmi les premiers groupes industriels du secteur à se lancer sur ce nouveau marché, estimé à 400 millions d'euros.

 

 

Plus cigarette que vapoteuse

 

JAI reprend tous les codes de l'univers du tabac : comme une cigarette, elle est fine et se tient à deux doigts. Lorsque l'on tire dessus, une diode s'allume pour rappeler l'incandescence de la cigarette. Elle est vendue au prix de 19, conditionnée dans un étui de voyage contenant le chargeur et deux recharges (équivalent de trois paquets), et cet étui a la forme d'un briquet. Elle sera en vente sur Internet, mais surtout dans les 14 000 bureaux de tabac les plus importants de France, où se concentrent 80% des ventes.

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