La rémunération du patron de PSA agace les syndicats

Suite aux bons résultats de PSA, la part variable de la rémunération de Carlos Tavares augmente de 211%. Ce qui n'est pas du goût des syndicats.
Publié le 08-04-2015 par Bertrand Dampierre
211% d'augmentation
Après avoir évité le pire, grâce à l'entrée à son capital du chinois Dongfeng, Carlos Tavares a ensuite réussi à redresser les comptes et les ventes du constructeur automobile français. Il a donc réalisé pleinement ses objectifs, ce qui lui permet de toucher une part variable de sa rémunération non négligeable.
En surplus de ses 1,131 millions d'euros de salaire fixe, le PDG de PSA a donc pu bénéficier en 2014 d'une part variable qui s'élève à 1,615 millions d'euros, soit un peu plus de 2,7 millions de salaire perçu pour l'exercice précédent. Cette somme représente une augmentation de 211%, qui contraste fortement avec les 43 euros d'augmentation de salaire perçus par les employés en 2012, et jamais renouvelée depuis.
Un contraste scandaleux
La CGT a estimé que cette augmentation ainsi que le versement de la part variable relevaient d'une « décision proprement scandaleuse ». Pour le syndicat, qui souligne que les salariés n'auront, quant à eux, droit à aucune augmentation en 2015, « les rémunérations des dirigeants décollent, celles des salariés restent au sol ».
La direction a de son côté justifié cette augmentation par les excellents résultats obtenus par Carlos Tavares, et insisté sur le fait que l'ensemble des 57000 salariés de PSA avait aussi profité récemment de cette embellie, grâce au versement d'une prime de résultats de 1100 euros. Néanmoins, la disproportion entre les sommes reçues par les uns et les autres ne peut qu'attiser la colère, et rendre le dialogue social plus difficile.
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