Doux renoue avec les bénéfices et les embauches

Doux SA

Le volailler Doux semble avoir tourné rapidement la page d'une période noire. A nouveau bénéficiaire, le groupe a repris les embauches et créera encore des emplois dans les prochains mois.

Publié le 16-01-2015 par Aglaë Derouen

Du pire au meilleur

 

En 2013, le volailler de Chateaulin défrayait la chronique car il supprimait plus d'un millier d'emplois et était au bord de la faillite. Ecrasé par une dette colossale, pénalisé par un euro trop fort, confronté à la fin des restitutions européennes, en pleine crise de la volaille, le groupe semblait même définitivement condamné. Repris et redressé par Didier Calmels, Doux SA s'est remis dans une bonne dynamique, que l'arrivée de l'investisseur saoudien Almumajen n'a fait que conforter.

 

 

Des centaines d'emplois créés

 

Un an après être sorti d'un redressement judiciaire, le groupe a renoué avec les bénéfices, et les embauches. Depuis 18 mois, le groupe a créé 200 emplois dans son activité de volailles congelées destinées  l'export, et 100 dans l'activité de produits commercialisés sur le marché français, sous la marque Père Dodu. Il s'apprête à lancer une prochaine vague d'embauches portant à nouveau sur une centaine de postes.

Il va aussi investir dans la modernisation de l'outil de travail, notamment dans son usine vendéenne.

 

 

La restructuration a payé

 

Le groupe Doux a profité de la dépréciation de l'euro, de l'apport de son investisseur saoudien pour reconquérir les marchés du Moyen-Orient, mais ce ne sont pas les seules raisons qui expliquent ce redressement spectaculaire. Pour Arnaud Marion, le Président du Directoire de Doux, cette embellie « est principalement la conséquence des mesures structurelles engagées sur les différents sites où l'on est allé chercher des gains, parfois en centimes ».

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