Colère des agriculteurs : la loi d'orientation agricole arrive au Parlement, marquée par les revendications syndicales
Le projet de loi d'orientation agricole va être débattu à l'Assemblée nationale à partir de ce mardi. S'il prend mieux en compte les revendications du monde agricole selon le gouvernement, il ne convainc pas les oppositions de droite comme de gauche.
Publié le 14-05-2024 par latribune.fr
Voilà un texte attendu par le monde paysan. Remanié après la crise agricole, le projet de loi d'orientation agricole arrive ce mardi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Il est dorénavant bâti autour de la notion de « souveraineté alimentaire », avec l'objectif affiché d'accélérer l'arrivée de nouvelles générations d'agriculteurs délestés de certaines contraintes environnementales. « Il s'agit d'une brique et d'une étape de plus dans une stratégie lancée depuis 2017 », défend dans La Nouvelle République le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.
Mais ce texte a été accueilli tièdement par les oppositions qui critiquent un manque d'ambition sur le foncier ou la rémunération, voire un effet potentiellement néfaste pour l'environnement. Côté syndicats, l'alliance majoritaire formée par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs soutient la philosophie du texte, tandis que les deux autres forces représentatives y sont opposées. La Confédération paysanne (troisième syndicat), qui défend l'urgence de la transition agroécologique, appelle à le « modifier en profondeur » et la Coordination rurale (deuxième syndicat) estime que « le compte n'y est pas » face à l'ampleur de la crise.
Les oppositions comptent faire barrage
A l'ouverture des débats mardi en fin d'après-midi, ce sont les écologistes qui défendront une motion de rejet. « Il n'y a aucun volet financier, aucun volet sur les revenus, rien pour la t
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 30/05/2024 à 10:52:57
Télécoms : Free fait le plein d’abonnés au premier trimestrePublié le 30/05/2024 à 10:52:52
Pharmacies : les professionnels en grève, inquiets de la santé de leur officinePublié le 30/05/2024 à 10:43:39
Energie : Xi Jinping renforce ses liens avec les pays arabes lors d'un forum organisé en ChinePublié le 30/05/2024 à 10:43:35
Découvrez le palmarès 2024 du « Prix du livre La Tribune »Publié le 30/05/2024 à 10:43:34
Déficit de la Sécurité sociale: la Cour des comptes propose de moins indemniser les arrêts de travailPublié le 30/05/2024 à 10:43:30
« Aroma-Zone n’est pas un épiphénomène, c’est une marque universelle » (Sabrina Herlory)Publié le 30/05/2024 à 10:43:29
Hémorragie d’abonnés chez Altice : l’équation se complique pour Patrick DrahiPublié le 30/05/2024 à 10:43:25
En France, la taxe sur les superprofits a rapporté 40 fois moins que prévuPublié le 30/05/2024 à 10:43:24
Hydrogène : la grande désillusion ?Publié le 30/05/2024 à 10:43:24
Métro du Grand Paris : NGE, le Petit Poucet du BTP, gagne l'ultime gros contratPublié le 30/05/2024 à 10:43:19
L’Europe doit-elle s’endetter pour un plan de relance de 1.000 milliards d’euros ?Publié le 30/05/2024 à 10:43:12
Simplifier l'accès des régions aux fonds européens, mission impossible ?Publié le 29/05/2024 à 10:43:34
Cabinets de conseil: le Sénat adopte la proposition de loi sans certains amendements défendus par le gouvernementPublié le 29/05/2024 à 10:43:34
Les 5 infos business à retenir ce mercredi matin (UE, produit d'épargne européen, Ukraine, Chine, Nouvelle-Calédonie)Publié le 29/05/2024 à 10:43:29
Macron et Scholz veulent un « produit d’épargne européen » pour stimuler la croissancePublié le 29/05/2024 à 10:43:25
Chine : les signes de reprise poussent le FMI à relever à 5% sa prévision de croissance pour 2024Publié le 29/05/2024 à 10:43:20
Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron veut permettre à Kiev de « neutraliser » les bases militaires russesPublié le 29/05/2024 à 10:43:20
Nouvelle-Calédonie : la vie reprend doucement son cours, l'économie du nickel à genouxPublié le 29/05/2024 à 10:43:14
La poussée populiste en Europe, une menace pour la transition écologique ?Publié le 29/05/2024 à 10:43:14
Budget : le gouvernement sous la menace des motions de censure