Au PMU, le cheval ne fait plus recette

Pari Mutuel Urbain PMU

Comme tous les opérateurs de jeux et paris, le PMU est en difficultés, et se trouve pénalisé par la désaffection vis-à-vis des paris hippiques.

Publié le 13-01-2015 par Emilie Huberth

Progrès des paris sportifs

 

Le recul du chiffre d'affaires du Paris Mutuel Urbain (PMU) s'est considérablement accéléré durant l'année 2014. En 2013, les ventes du PMU, tous jeux confondus, avaient enregistré un recul de 0,9%. En 2014, on peut parler d'un véritable déclin, puisque la baisse du chiffre d'affaires s'élève à 4,1%.

Certes, la Coupe du Monde de Football a contribué à la bonne santé des paris sportifs, qui ont connu une progression forte, de l'ordre de 14,9%. Mais les paris sportifs ne représentent que 229 millions d'euros sur un chiffre d'affaires global avoisinant les 10 milliards, ce qui rend la hausse, même spectaculaire, quasiment insensible.

 

 

La forte érosion des paris hippiques

 

L'internationalisation du PMU lui permet aussi d'afficher quelques résultats encourageants, avec une hausse des ventes de 14% à l'international. Sa présence actuelle dans 18 pays, et surtout son implantation récente et massive en Belgique au cours de l'année 2013. Mais cette internationalisation ne permet pas, là non plus, de compenser le recul enregistré ailleurs, notamment sur l'activité historique.

En effet, l'activité historique du PMU, les paris hippiques, connaît sur le territoire national un recul de 5,8% dans les points de vente traditionnels, et de 10,6% en ligne, ce qui se traduit par un recul global de l'activité de l'ordre de 6,3%. Ce repli fait suite à une baisse de 5,2% déjà enregistrée en 2013.

Le cheval semble ne plus faire recette, et le PMU va donc devoir accélérer sa diversification.

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